Arrivée des Antilles (Guadeloupe) en urgence pour accompagner mon fils Terence, je ne savais presque rien du traitement qu’il allait subir. Je ne connaissais pas les modalités si particulières des cures et des sorties prévues entre celles-ci. Me loger seule puis avec Terence a été très vite un problème, n’ayant aucune famille à Toulouse. C’est alors que j’ai découvert le sens de l’accueil et la capacité d’écoute de l’équipe médicale. Que tous soient remerciés! Ce qu’il me proposa me sembla trop beau pour être vrai. En un instant, il élimina un de mes problèmes majeurs. Il me parla d l’APECO avec beaucoup de passion et du logement mis à la disposition des parents. Il m’y conduit sans attente. Situé près de l’Avenue de Grande Bretagne, pas trop loin du CHU de Purpan, à proximité des arrêts de bus 64 et 14, du métro Patte d’Oie, d’une boulangerie, d’un supermarché, d’une pharmacie et d’un parc, l’appartement de l’association bénéficie d’un bon emplacement. Une grande salle de séjour avec télévision et magnétoscope. Une cuisine spacieuse et entièrement équipée, rien n’y manque. Trois chambres de deux lits, une armoire et une table de chevet... La chambre de j’occupe, et j’ai beaucoup de chance, a la vue sur le parc. Machine à laver, sèche-linge et téléphone sont aussi mis à notre disposition. L’association a vraiment pensé à tout afin de nous rendre la vie agréable. Nous pouvons ainsi mieux nous consacrer à nos malades. Cela fait maintenant quelques semaines que j’occupe l’une des chambres où je suis heureuse d’accueillir mon fils lors de ses sorties. Nous avons fait la connaissance de Sébastien et de son papa qui occupent l’une des autres chambres. Nous apprenons à nous aider, à partager, à nous organiser appliquant ainsi les devises de l’APECO. En ce moment, l’appartement se refait une beauté grâce à l’aide d’un parent bénévole. Ce logement représente beaucoup pour nous les parents. il est vraiment indispensable pour ceux qui, comme moi, un jour se sont trouvés loin de chez eux, désemparés par un problème de logement. Bravo et merci et longue vie à l’APECO! Avec toute ma reconnaissance. Comme on dit chez nous aux Antilles: « Kimbé rêd pa mou e mèci on b », ce qui signifie « Bon courage et merci beaucoup Mireille , mère de Terence
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